Photographier sa nourriture et transférer les photos sur les réseaux sociaux, une nouvelle mode qui se répand et qui pourrait révéler un problème psychologique chez ses « foodtographes ».
Selon Valérie Taylor, chef du service psychiatrique au Women’s College Hospital de l’Université de Toronto, la relation de ses personnes avec la nourriture est très inquiétant, et pourrait devenir une obsession. » J’ai des patients pour qui la nourriture est devenue problématique et il leur est difficile de sortir sans parler d’autre chose que de ce qu’il mange, quand il mange, le moment où ils vont de nouveau passer table », a confié le médecin au Huffpost.
De plus elle ajoute, “cela devient un problème quand tout ce qu’ils font est d’envoyer des photos de nourritures. On prend des photos de ce qui est important pour nous et pour certaines personnes la nourriture devient centrale et tout le reste : le lieu, les personnes, etc… ne fait plus que partie du décor ».
Enfin Valérie Taylor dénonce le » food-tatouage », tatouage « McDonalds je t’aime » qui dépasse l’incontournable « Maman je t’aime » et qui serait un symptôme perturbant. “Je ne pense pas que cela met en lumière à quel point la nourriture est devenue importante pour certains. La nourriture prend une place de plus en plus importante. Ce n’est plus une simple source d’énergie.”
À vous de juger.